La conduite supervisée permet au candidat âgé de 18 ans au minimum, inscrit dans une école de conduite, de compléter sa formation initiale par une phase de conduite «supervisée» par un accompagnateur, afin de passer l’épreuve pratique dans des conditions plus sereines. Cette forme d’apprentissage est plus souple que l’apprentissage anticipé de la conduite (AAC), mais possède des avantages similaires.
L'apprentissage en conduite supervisée des véhicules légers s’adresse aux candidats, de 18 ans au minimum, qui souhaitent acquérir une expérience de conduite avant le passage de l’examen du permis de conduire ou après, en cas d'échec(s) à l’épreuve pratique. Pour vous inscrire, vous devez aussi avoir l’accord de l’assureur du véhicule.
On peut choisir la conduite supervisée :
Pour y accéder au moment de l’inscription à l’auto-école ou à tout moment de la formation il faut :
Cette période débute par un rendez-vous préalable qui a lieu en présence de l’enseignant de la conduite, de l’élève et du futur accompagnateur. L’enseignant dispense alors ses conseils aux deux parties pour bien commencer la période de conduite supervisée. Après un échec à l’épreuve pratique le candidat à la possibilité d’accéder directement à la conduite supervisée, à condition d’avoir validé lors de l’examen des compétences minimales prédéfinies. Si les compétences minimales requises n’ont pas été validées, l’accès à la conduite supervisée reste possible dans les conditions précisées au paragraphe précédent (accès à la conduite supervisée « à tout moment de la formation »).
La conduite supervisée n’impose ni durée minimale, ni distance minimale à parcourir.
Attention ! Pas de réduction de la période probatoire
Contrairement à l’apprentissage anticipé de la conduite, cette formule ne permet pas de réduire
la durée de la période probatoire. Les nouveaux titulaires du permis de conduire disposent de 6
points sur leur permis et doivent attendre trois ans sans infraction avant d’en obtenir 12.
Le candidat ne bénéficie donc pas nécessairement de
tarif préférentiel sur son assurance « jeune conducteur ».
Demande d’une extension de garantie Un exemplaire de l’attestation de fin de formation initiale est transmis à la société d’assurances par le souscripteur du contrat de formation. L’accord préalable écrit de la société d’assurance doit être obtenu sur l’extension de garantie nécessaire pour la conduite du ou des véhicules utilisés au cours de la future phase de conduite supervisée. Cette extension n’entraîne pas de surprime. Cet accord précise le ou les noms des accompagnateurs autorisés par la société d’assurances à assurer cette fonction. Il est joint au contrat de formation de l’élève qui précise les obligations relatives à la fonction d’accompagnateur et les conditions spécifiques à la conduite supervisée ou à l’avenant au contrat de formation si le choix de la conduite supervisée a été décidé après la conclusion du contrat. En cas de refus de l’assurance L’assureur peut refuser de délivrer cette extension si le candidat a été condamné pour :
L’assureur peut également refuser d’assurer le nouveau conducteur en apprentissage, s’il estime que sa conduite présente un risque est trop élevé. Vous devrez alors changer d’assureur pour être couvert.